’expression de signes de reconnaissance, ou strokes, est importante pour développer le bien-être au travail, la confiance en soi, le sentiment d’appartenance à l’entreprise, pour améliorer la Qualité de Vie au Travail et pour engager durablement les collaborateurs. Les signes de reconnaissance permettent également aux collaborateurs de performer personnellement. Se sentant estimés, considérés et valorisés, ils sont ensuite plus impliqués dans leurs missions quotidiennes, se révèlent, brillent !
Donner des signes de reconnaissance n’est pourtant pas toujours évident. Conscients de l’importance de la reconnaissance dans l’entreprise, Bleexo a développé un outil pour soutenir le management bienveillant et la culture du feedback positif entre pairs. Nous vous partageons donc 3 faits à prendre en considération lorsque vous donnez des signes de reconnaissance à vos équipes.
Pour vous, manager, donner des strokes positifs est surement naturel. Vous avez appris à féliciter vos collaborateurs et croyez en la force de la reconnaissance au sein d’une équipe. Vous avez conscience que la réussite d’une action dépend, à 75%, de la confiance en soi. Les signes de reconnaissance positifs permettent de stimuler vos collaborateurs et de créer une équipe engagée et dynamique.
Dans la vie professionnelle, tout ne peut être parfait. Vos collaborateurs ne peuvent être parfaitement opérationnels sur toutes les thématiques et missions. Votre rôle de manager est d’accompagner la montée en compétences. Celle-ci passe, inexorablement, par l’expression de strokes négatifs. Pour obtenir un résultat constructif et permettre à votre collaborateur de vous comprendre, les strokes négatifs doivent être émis avec une intention positive.
S’il vous arrive de donner des strokes négatifs, ne culpabilisez pas, et faîtes-le toujours avec bienveillance en émettant une critique positive sur les actions de vos collaborateurs. Pour bien exprimer des strokes négatifs en entreprise, tout doit être basé sur des faits, pas de jugements de valeur ici ! Un stroke négatif exprimé avec une intention positive sera toujours bien perçu par vos collaborateurs.
Enfin, sachez que 10 strokes négatifs = 1 stroke positif. C’est-à-dire que finalement, les strokes négatifs sont difficiles à rattraper ou à compenser. Il faut donc les exprimer avec une grande vigilance.
Donner des strokes efficacement permet de créer un écho auprès des collaborateurs et une réaction imminente : pérennisation des pratiques, amélioration des méthodes ou, dans les meilleurs des cas, nécessite que ces derniers répondent à 3 critères spécifiques. Ils doivent, en effet, être : appropriés, sincères et personnalisés.
Les signes de reconnaissance doivent être appropriés, c’est-à-dire, répondre à des actions effectuées par votre collaborateurs. Ainsi, ils s’inscrivent dans un contexte bien identifiable et c’est de là qu’ils tirent toute leur force, ils répondent à une situation particulièrement et viennent commenter, récompenser ou modifier des actions.
Les signes de reconnaissance, pour être constructifs, doivent être sincères. Exprimés avec transparence, respect et sans exagération ou folklore inutile. Soyez sincère et argumentez chacun de vos strokes tout en restant dans une juste mesure. Dans le cas de strokes négatifs, ouvrez un dialogue constructif en proposant des solutions, des axes d’amélioration et en vous rendant disponible.
La personnalisation des signes de reconnaissance est importante car elle permet d’impliquer le collaborateur qui reçoit du feedback. Evitez-donc les « on », lorsqu’il s’agit de plusieurs personnes privilégiez par l’exemple « l’équipe encadrante et moi-même ». Sinon, utilisez le « je ». Même chose pour identifier les personnes auxquelles vous souhaitez manifester les strokes, utilisez des prénoms plutôt qu’un vague « vous ». La personnification fait toute la différence.
Une bonne expression de signes de reconnaissance nécessite l’adaptation de l’Etat du Moi que vous utilisez pour vous adresser à votre collaborateur. Il existe 3 Etats du Moi auquel vous pouvez avoir recours : le moi « parent », le moi « adulte » et le moi « enfant ».
L’état du moi Parent désigne un posture managériale disposant de l’expérience et du sens des réalités suffisant pour guider et aider les collaborateurs à évoluer.
Ce manager pourrait par exemple dire « Ta méthode d’écriture est correcte. Afin de rendre le contenu plus performant, je te conseille de l’illustrer d’exemples et de te renseigner sur le référencement naturel »
L’état du moi Adulte décrit un manager avec le sens des réalités, pragmatique et autonome dans sa communication avec ses équipes. Il amène les collaborateurs à se responsabiliser.
Ainsi, un manager Adulte pourrait conseiller « Ton contenu est pertinent mais manque de puissance ? Quelles sont tes sources ? Comment pourrais-tu faire monter en gamme ton contenu ? T’es-tu renseigné(e) sur les pratiques d’optimisation ? Si non, je t’incite à le faire et à me débriefer ce que tu apprendras. »
L’état du moi Enfant fait référence à un manager dans la spontanéité et l’instantanéité. Ce, pour exprimer des signes de reconnaissance aussi bien positifs que négatifs.
Exemples concrets, positifs et négatifs : « Ton contenu est super, bravo ! » « L’essentiel n’est pas saisi, tu dois recommencer »
Nous vous conseillons, en fonction des situations rencontrées et de vos interlocuteurs, d’adapter votre communication et votre Etat du Moi. Ne négligez pas l’importance de cette adaptation car comme le montre le schéma ci-dessous, la relation avec le manager est un des 10 leviers de l’engagement.
La relation avec le manager contribue fortement à la Qualité de Vie au Travail des collaborateurs et peut fortement les inciter soit à se dépasser, soit à se désengager.