La reconnaissance entre pairs dans l’entreprise est essentielle. Elle renforce le sentiment d’appartenance à une équipe et à l’entreprise, elle connecte les collaborateurs et leur permet de prendre confiance en eux. Rappelons-le, la réussite d’une action dépend, à 75%, de la confiance en soi, c’est dire si donner des signes de reconnaissance est important.
Chez Bleexo, nous pensons que la reconnaissance peut véritablement transformer les entreprises, c’est pourquoi nous nous posons les questions suivantes : quelles sont les bonnes pratiques lorsque l’on souhaite donner des signes de reconnaissance (SDR) ? A l’inverse, que faut-il absolument éviter ? La réponse avec 3 conseils à suivre et 3 erreurs à éviter !
Donner des signes de reconnaissance, les 3 conseils à suivre :
1. Opter pour les signes de reconnaissance conditionnels
Les signes de reconnaissance conditionnels sont donnés à la suite d’un comportement, d’une action. Ils sont donc factuels et c’est l’existence de ces faits qui peut ensuite justifier un SDR qu’il soit positif ou négatif. Ainsi, ils permettent un résultat constructif et ouvrent le dialogue.
2. Choisir la sincérité
Très souvent liés à l’estime de soi et à la confiance en soi, les signes de reconnaissance, lorsqu’ils sont exprimés avec une intention positive, ont de l’impact sur les collaborateurs. Il est donc primordial d’effectuer ces retours avec sincérité et transparence afin qu’ils puissent entrainer une volonté de pérennisation ou d’amélioration de certaines pratiques.
3. Encourager les équipes à envoyer des SDR
Les signes de reconnaissance ne sont pas uniquement verticaux (du manager à ses équipes). Vous montrez l’exemple et pouvez encourager vos collaborateurs à participer à cette culture du feedback positif entre pairs. Ainsi, les équipes vont devenir plus fortes et se connecter au travers de la reconnaissance.
Donner des signes de reconnaissance, les 3 erreurs à éviter :
1. Eviter l’inconditionnel négatif
Basés directement sur l’être, la personne, les signes de reconnaissance inconditionnels lorsqu’ils sont négatifs peuvent être assimilés à un jugement de valeur. Ils sont donc à proscrire car leur résultat est souvent destructif : ils conduisent à l’accroissement du sentiment de non-valeur.
2. Remettre à plus tard
La reconnaissance est un plat qui se mange chaud. Pourquoi faire attendre vos équipes alors qu’elles pourraient recevoir de la reconnaissance en instantané lien. Attendre c’est laisser s’installer la frustration et prendre le risque du désengagement, voire, à terme, du turnover.
3. Refuser de recevoir des SDR
Si vous instaurez la culture de la reconnaissance entre pairs, attendez-vous, vous aussi, à recevoir des signes de reconnaissance. Si, en tant que manager, vous n’y êtes pas habitué(e), acceptez tout-de-même d’en recevoir sans gêne et sans excès de confiance. Ainsi, vous continuerez à montrer l’exemple à vos collaborateurs.