Recevoir des signes de reconnaissance, ou strokes, a un impact positif sur le bien-être en entreprise, la Qualité de Vie au Travail et permet aux collaborateurs d’être « bien dans leurs baskets au travail ».
Les signes de reconnaissance sont catégorisés en 2 grandes familles : conditionnels ou inconditionnels et positifs ou négatifs. Attardons-nous un peu plus longuement sur les signes de reconnaissance positifs et négatifs afin de comprendre comment et pourquoi ils peuvent avoir de l’impact sur vos collaborateurs.
Les signes de reconnaissance positifs
Les signes de reconnaissance sont, pour les managers, les plus simples à donner. Ils viennent récompenser les collaborateurs sur leur travail (stimulations conditionnelles) ou directement sur leur personne (stimulations inconditionnelles).
L’effet des signes de reconnaissance positifs est immédiat : ils procurent du plaisir et permettent au collaborateur de gagner confiance en lui et en ses actions. Ainsi, il s’épanouit davantage, personnellement et professionnellement et trouve dans son environnement une forte source de motivation.
Un collaborateur qui reçoit des strokes positifs a tendance à rayonner et vient travailler avec motivation et enthousiasme. Les signes de reconnaissance positifs créent donc un cercle vertueux qui se ressent rapidement au sein de l’équipe.
Enfin, lorsque l’on sait qu’une action réussie tient à 75% de la confiance en soi, on comprend que celui qui reçoit de la reconnaissance sera plus engagé dans ses missions quotidiennes et plus efficace.
Voici quelques exemples de signes de reconnaissance positifs :
« Tu t’adresses bien aux clients : tu arrives à créer un lien personnalisé rapidement. »
« Ton étude concurrentielle est très complète et va nous permettre de considérablement avancer ! »
« Ton intervention lors de la réunion de ce matin était très pertinente. »
Les strokes positifs entrainent un comportement positif chez le destinataire : plaisir, enthousiasme, envie de se dépasser, confiance en soi et en son environnement.
Les signes de reconnaissance négatifs
Les signes de reconnaissance négatifs peuvent sembler difficiles à formuler mais leur portée dépend de l’intention que l’on y met :
- Si l’intention est positive, l’interlocuteur aura la possibilité de comprendre le signe de reconnaissance négatif car celui-ci sera basé sur des faits (stimulation conditionnelle). En partant des faits, le stroke est justifié et ouvre sur un dialogue constructif.
Voici l’exemple d’un stroke conditionnel négatif : « Votre méthodologie de travail n’est visiblement pas optimale puisque les objectifs ne sont pas atteints »
- Si l’intention est négative, mieux vaut éviter de donner ce type de stroke en entreprise. La vie professionnelle peut devenir source de souffrance, de maladie psychologique ou physique dans le cas de signes de reconnaissance négatifs inconditionnels. Ils sont donc à proscrire car ils ne sont ni constructifs, ni adaptés à l’environnement professionnel.
Voici l’exemple précédent avec un stroke inconditionnel négatif : « Vous êtes trop mal organisé pour atteindre les objectifs. »